vendredi 31 janvier 2014

Conseil municipal : le PLU adopté ; le quotient toujours pas généralisé

Par Stéphane Pariyski 
Hier soir, Conseil municipal à Mériel. L'avant-dernier du mandat. Et une étape importante avec le vote du PLU, aboutissement d'un travail de plusieurs années.
L'occasion pour nous de rappeler quelques grands enjeux de ce PLU pour l'avenir de notre ville, qui passe par l'affirmation de nouvelles logiques d'aménagement : passer de l'urbanisme extensif, qui ronge les espaces naturels et agricoles, à une logique de densification et de renouvellement urbain. Passer d'une logique résidentielle (de la “ville-dortoir”) à un développement urbain harmonieux au service des habitants. Lire la suite
Cela implique pour nous plusieurs principes :
• la mixité sociale - parce que nous avons besoin d'étoffer l'offre de logement pour répondre aux besoins de catégories entières de la populations (jeunes, personnes âgées, victimes du chômage etc).
• la mixité fonctionnelle - l'idée qu'une ville, c'est un endroit où on peut habiter, mais également vivre, consommer, travailler, se distraire...
• La rénovation et la densification du cœur urbain - notamment autour de la gare...
• La préservation et la valorisation des espaces naturels et agricoles.
Des désaccords subsistent sur les projets engagés par la municipalité sortante - à commencer par une vision du logement social, que le maire aborde systématiquement comme une “charge”, une “contrainte”, alors que - nous en sommes persuadés - c'est une chance et un atout pour Mériel et ses habitants ; le projet de zone artisanal reste pour nous peu conforme avec l'esprit de “mixité fonctionnelle” et la logique de préservation des espaces naturels (on continue à faire du “zonage” !) ; l'aménagement des Garennes ne nous semble pas être la priorité - à court terme d'autres chantiers sont à engager, et notamment la poursuite de la rénovation du centre-ville ou la mutation de la RD922 en boulevard urbain...
Mais sans rien cacher de ces désaccords, la “règle du jeu” (c'est à dire le PADD et sa déclinaison réglementaire) nous parait une base de travail intéressante. Nous nous sommes donc abstenus - une abstention constructive, qui appelle à poursuivre le débat et la réflexion sur la mise en œuvre de ces principes...

Autre point sur lequel nous sommes revenus, au détour de deux mémoires sur les activités du centre de loisirs et du service jeunesse : l'application du quotient familial pour la tarification des sorties. Pour le coup, on peut dire que c'est un marronnier ! On le demande à chaque fois ! Et à chaque fois la même réponse : “il n'y a pas de problème, puisque les familles peuvent venir voir le CCAS !”
Une fois de plus on a rappelé que le traitement de situation individuelle, au cas par cas, ne pouvait en aucun cas remplacer l'ouverture d'un droit, dans un esprit d'égalité d'accès au service public...
Et miracle ! pour la première fois on nous a répondu autrement que par une fin de non recevoir... (campagne électorale oblige ?) On reste vigilants !

Jean-Michel est également intervenu sur la réduction du service public de collecte des déchets ménagers (on continue à faire signer la pétition, qui rencontre un grand succès !), en s'inquiétant notamment d'information distillées par le président de Tri-or sur une (possible ? probable ?) augmentation de la taxe sur les ordures ménagères. Payez plus pour un service moindre, ça commence à faire beaucoup !

Enfin nous avons une fois de plus alerté le maire sur le devenir de la Communauté de communes, et les menaces qui pèsent après le vote de la loi sur le Grand Paris... Mais Jean-Michel reviendra sur son intervention sur ce blog.

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