jeudi 2 janvier 2014

"Nous avons besoin d'un maire aux côtés des habitants"

par Jean-Michel Ruiz
Comme l’a écrit Stéphane, beaucoup de points ont été abordés lors de cette rencontre dont le but était d’avoir un véritable échange avec des Mériellois.
• En ce qui concerne l’école et l’enfance, je voulais insister sur une demande faite lors de tous les Conseils municipaux par les élus de notre groupe : la généralisation du quotient familial à toutes les activités.
De plus, le quotient familial appliqué à ce jour à la restauration (du fait de notre insistance) doit totalement être « revisité » pour correspondre à la réalité Mérielloise.
• En ce qui concerne la jeunesse, il est clair que la municipalité a pris un véritable retard dans ce domaine. Nous pensons qu’il serait bon d’ouvrir un lieu de vie, où les jeunes pourraient se retrouver, en présence d’un personnel qualifié, pas obligatoirement pour participer à des activités. Ce lieu pourrait aussi être un endroit « ressources » où les jeunes pourraient être aidés en particulier en ce qui concerne la recherche d’emplois. Cela n’exclut pas la nécessité d’avoir une Mission locale sur l’Intercommunalité. Il semble aussi nécessaire de privilégier des activités intergénérationnelles afin de ne pas laisser s’installer la cassure entre jeunes et anciens. De plus, le recrutement de « médiateurs » permettrait à la fois d’éviter que des conflits murissent mais aussi à avoir un travail en direction des jeunes en particulier sur les conduites à risque. Ce type d’actions serait à mon sens plus efficace que la vidéo-surveillance ou les opérations type « voisins vigilants » si chères à l’ancien adjoint à la sécurité.
• Le sport doit trouver toute sa place dans la ville et cela passe par la construction d’un véritable terrain de sport permettant d’accueillir diverses activités dont le foot. Une partie de ce terrain pourrait être « ouvert » aux jeunes. Nous pourrions aussi profiter de la richesse du tissu associatif sportif et des structures au niveau de l’intercommunalité pour permettre aux enfants et adolescents de découvrir des sports plus méconnus (tir à l’arc, freestyle, skate…). Nous nous battrons aussi pour, qu’au niveau intercommunal, une piscine soit construite.
• En ce qui concerne le commerce, la ville doit être plus active et veiller à la diversité commerciale. La concertation avec les commerçants doit être régulière. Un marché pourrait se tenir sur Mériel en réservant une place privilégie aux commerçants mériellois qui le désirent.
• Une réelle politique sociale, rompant avec tout « copinage », doit être mise en place afin de favoriser le « vivre ensemble ». Des règles d’attribution des aides, écartant toute considération personnelle, doivent être fixées et le rôle du CCAS doit être élargi. Il est inadmissible qu’il n’y ait plus d’assistante sociale sur la ville, il faut exiger du Conseil général une présence régulière. Il est nécessaire d’avoir une politique du logement qui se conforme à la loi en ce qui concerne les taux de logements sociaux et veiller à ce que des logements adaptés aux handicapés et aux personnes dépendantes soient proposés. Nous devons aussi concevoir la ville afin d’améliorer l’accessibilité pour les personnes handicapées. De plus, des navettes gratuites régulières peuvent circuler dans la ville afin de rompre le clivage entre quartiers. Le rôle de la municipalité est de faire vivre la devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité » sans oublier la Laïcité.
• Pour conclure (provisoirement), nous pensons qu’il faut concevoir différemment le rôle de l’élu, du Maire. En effet, celui-ci ne peut pas laisser passer les choses en comptant les points. Il doit être un « élu de combat » qui est aux côtés des habitants pour lutter contre les effets néfastes des politiques d’austérité menées nationalement ou départementalement. Il doit, quand la Poste ou une classe est en danger, mener la lutte avec les citoyens pour faire reculer le pouvoir. Ce n’est pas le cas aujourd’hui à Mériel, c’est aussi pour cela que nous proposons une alternative. De plus, la concertation doit être un maitre mot avec des rencontres régulières avec les habitants d’un quartier, les usagers des transports, les parents d’élèves, les commerçants… Cela passe par une présence constante sur le terrain et des permanences décentralisées sur les différents quartiers, parfois dans la rue. Pour vous donner un avant goût, nous tiendrons quatre rencontres en janvier pour débattre avec vous de nos propositions.

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